L’institution privée de Granville a célébré mardi le pacte d’amitié signé en 1963 entre la France et l’Allemagne.

Une amitié célébrée en janvier

Parce que le 22 janvier est la date anniversaire du traité de l’Élysée signé en 1963 par le président de la république Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. Ce traité avait pour objectif de rendre concrète la coopération franco-allemande. L’office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj) a ainsi été créé, et depuis 1963 de nombreuses régions, villes, écoles ou universités se sont jumelées des deux côtés du Rhin.

Repas et animations aux couleurs allemandes

Si la date officielle était celle de dimanche, c’est mardi que l’institution Sévigné, a marqué le coup en organisant une journée aux couleurs allemandes. En début d’après-midi, les élèves ont lâché 150 ballons, « en amidon de maïs pour préserver l’environnement ! » précisent-ils. Un repas allemand a été servi au self. Un quiz testant leurs connaissances a été proposé aux jeunes.

Une conférence sur l’économie entre les deux pays

La journée franco-allemande s’est poursuivie dans l’amphithéâtre du groupe FIM où Henri-Louis Védie, professeur émérite du groupe H.E.C, économiste de l’Université Paris Dauphine, a tenu une conférence sur l’analyse économique de la France et de l’Allemagne. 90 élèves des classes de 1 re et terminale ES ont suivi son exposé.

« Ca touche à l’actualité, c’est du concret », estiment Céline, Clarisse et Valentin, lycéens et germanistes qui sont déjà allés en Allemagne dans le cadre des programmes européens Sauzay et Voltaire. Leur choix d’étudier l’allemand a été, pour certains « influencé par les parents qui l’avaient eux-mêmes étudié », pour d’autres « pour se différencier de ceux qui prennent anglais ou espagnol » mais aussi « par le modèle du couple Sarkozy-Merkel et la place prépondérante qu’occupent la France et l’Allemagne dans l’Union Européenne ».